21 Janvier 2024

Publié par SLAURY

Mon Retour Aux Cheveux Naturels

Cheveux défrisés, 2000

2000

2005

Pendant ma seconde transition, 2006

2006

2007

2008

2009

Lissage en 2009

Lissage, 2009

2010

Lissage, 2010

2010

En 2004 :

J'habitais à Bordeaux depuis 4 ans, j'étais encore étudiante et pourtant je dépensais déjà une fortune pour prendre soin de mes cheveux.

J'ai toujours adoré mes cheveux et cela me semblait normal de les défriser régulièrement (tous les 3 ou 4 mois), pour qu'ils restent longs et raides, et surtout que je me coiffe rapidement le matin.

J'avais des compliments systématiquement dès que je sortais du salon de coiffure, et je faisais confiance aux coiffeuses en achetant tous les produits qu'on me conseillait.

Je n'ai jamais remis en question ces habitudes, je me laissais porter par l'habitude.

Le début du défrisage pendant mon enfance :

Il faut dire que le défrisage était déjà une habitude depuis mon enfance. D'abord le défrisage à chaud, avec le fameux peigne qu'il fallait faire chauffer, puis le défrisage à froid par ma mère à la maison et enfin chez la coiffeuse.

Je ne peux même pas dire quand ça a commencé exactement, mais je n'étais pas encore une adolescente en tout cas.

Ma mère pensait bien faire, comme une majorité de mamans noires aux Antilles et même ailleurs.

J'avais pourtant eu une camarade au lycée avec de magnifiques cheveux crépus naturels, longs, volumineux, magnifiques, mais au lieu de me rapprocher d'elle pour savoir comment prendre soin de mes cheveux, je me suis contentée de recevoir encore et encore des compliments après chaque nouveau défrisage.

Première mauvaise expérience :

J'avais déjà eu une mauvaise expérience avec le défrisage quand j'étais petite car un jour une de mes sœurs a essayé de me défriser à chaud sans y arriver et dans la même journée ma mère m'a défrisée à froid, une catastrophe pour mes cheveux qui sont tombés avant de repousser.

Première réflexion :

La première fois où je me suis posée la question d'arrêter le défrisage, ma mère était décédée et je venais de subir une réflexion de la part d'un de mes cousins, qui avait comparé ma queue de cheval à de la paille.

J'avais attribué cet effet visuel à un manque de produit capillaire de qualité à ma disposition.

Par la suite j'ai quitté la Martinique et son eau douce pour Bordeaux et son eau beaucoup plus calcaire.

Au fur et à mesure des années, mes cheveux sont restés longs mais de moins en moins volumineux, alors que j'étais au début de ma vingtaine.

Ma première transition :

Jusqu'à l'année 2004, au bout de seulement 4 années en France, mes cheveux commençaient à tomber.

A l'époque il n'y avait pas encore les réseaux sociaux mais c'était l'âge doré des forums et des blogs.

Je me suis tournée vers un premier forum afin de trouver des solutions à mes problèmes capillaires, Black Jewels.

Puis j'ai suivi la migration des filles du premier forum vers un tout nouveau, Boucles et Cotons. J'y suis restée quasi 6 ans.

Dès 2004, j'ai compris que mes cheveux n'avaient aucun problème et qu'ils redeviendraient normaux si j'arrêtais de les défriser.

Je peux dire que j'étais un peu effrayée et que je ne connaissais même pas ma vraie nature de cheveux quand je me suis lancée dans l'aventure du naturel.

J'ai choisi une transition longue plutôt qu'un big chop, car j'étais vraiment trop habituée à avoir les cheveux longs pour passer radicalement au court.

La transition longue consiste à couper les pointes au fur et à mesure de la pousse des cheveux, pour ne conserver à la fin que des cheveux naturels.

Cette méthode est la moins traumatisante pour quelqu'un d'aussi accro au défrisage que je l'étais à l'époque.

Un seul craquage :

Cette aventure vers le naturel a été magnifique même si 6 mois après j'ai craqué et redéfrisé mes cheveux pour assister à un mariage, je n'ai jamais autant regretté une décision, même si ça a vraiment été la dernière.

La seconde transition :

Après mon dernier défrisage en 2005, et ma décision d'arrêter définitivement cette bêtise et de reprendre ma transition, j'ai accéléré les choses en faisant une coupe au carré car je n'en pouvais plus de gérer la texture défrisée des longueurs et les repousses crépues dont je n'avais aucune habitude.

Les conséquences :

J'ai été très patiente et ça a payé, mes cheveux ont repoussé en bonne santé, longs, volumineux et forts, et j'ai eu la chance d'avoir eu la bonne réflexion en étant encore jeune et en ayant encore beaucoup de cycles de pousse de cheveux.

Depuis je n'ai eu aucune envie de retoucher au défrisage et j'aime tellement mes cheveux au naturel que cela me parait juste impossible 20 ans après ma première transition.

Les photos :

Je vous avais déjà fait un article à ce sujet au début du blog en mettant le lien vers mon album de photo où je montrais toutes les étapes de mon retour au naturel sur au féminin.com, malheureusement cet album qui était encore actif il y a 10 ans, a été désactivé depuis (sans prévenir), et du coup ce qui constituait un peu une idée de blog à l'époque n'existe plus.

Je vais quand même tenter de retrouver mes photos de cette époque pour illustrer ce nouvel article.

J'espère que cette version longue et plus complète de mon histoire capillaire vous fera plaisir, si c'est le cas je reviendrai en détail sur les produits que j'ai utilisé et les mauvaises bonnes idées de mes débuts avec mes cheveux à nouveau crépus.

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